30 juillet 2012

Vampyrotic (NSFW)


Alors que j'avais oublié son existence, Vampyrotic - quality vampire erotica - s'est subitement rappelé à mon Google Reader via son fil RSS après des mois d'inactivité.

Vampyroptic est pour les amateurs de vampires hardcore, pas les ados timorés qui vénèrent les boules disco abstinentes de Twilight. Mettons vite les choses au point: c'est alt, dark, punk, goth, fetish, gore et XXX. Pas toujours subtil, mais ce n'est pas ce qu'on demande.

En refaisant le tour des posts, j'ai trouvé pas mal de sources d'inspiration pour des futures aquarelles noir et rouge. Je suis aussi tombé sur un set qui m'a rappelé mes tentatives photographiques d'il y a 10 ans. Si quelques "et si..." s'étaient enchaînés alors, je serais peut-être aujourd'hui en position de leur proposer une de mes créations.
Enfin bon bref, ne ressassons pas le passé...

Si le style Vampyros Lesbos charnu vous plait, c'est le site qu'il vous faut.

29 juillet 2012

Tim Burton à la Cinémathèque Française



Contrairement à beaucoup dans mon entourage, je suis un amateur conditionnel de Tim Burton. Je n'apprécie pleinement que quelques films - The Nightmare Before Christmas en tête - alors que je m'ennuie dans beaucoup d'autres. Et je ne suis pas la tendance générale de la critique française qui veut absolument voir en lui un rebelle angoissé et défenseur des parias en opposition à l'Hollywood traditionnel. Je l'ai toujours trouvé mainstream dans sa thématique et profondément ancré dans l'héroïsme américain traditionnel... mais avec des images gothiques et une tendance à l'ironie lourde. Là où certains voient des baisses de régimes ou des trahisons thématiques dans Planet of the Apes ou Charlie and the Chocolate Factory, je vois son niveau standard. J'aime ses atmosphères, mais je m'ennuie franchement dans ses scènes d'action plan-plan. Et je ne m'acharne pas à intellectualiser ses films plus qu'ils ne le nécessitent.

Mais dans cet état d'esprit, pourquoi diable ai-je fait l'aller-retour en pleine semaine à Paris pour me noyer une grosse heure dans la foule qui envahit quotidiennement l'expo Tim Burton de la Cinémathèque Française?

Parce que j'adore son travail graphique, ses storyboards, ses layouts, ses livres pour enfant et ses courts-métrages d'animation. Alors que ses films sont souvent édulcorés par les contraintes des studios, ses dessins gardent toute leur force évocatrice.

L'expo est riche et met parfaitement bien en évidence l'évolution de sa technique et de son style, depuis ses premiers cahiers de classe jusqu'aux production drawings les plus achevés.

Un mur était consacrée au story-board de son court-métrage Vincent, mon oeuvre préférée.



J'aurais aimé photographier chaque dessin pour mon étude personnelle, mais les photos étaient interdites. Les gardiens zélés ne se contentaient pas de dire "pas de photo" aux contrevenants, ils faisaient effacer toutes celles qui leur avaient échappé avant leur intervention.

Bredouille, je me suis rabattu sur l'achat de quelques cartes-souvenirs et du livre officiel alors que je m'étais juré de limiter mes dépenses au seul catalogue s'il était différent de celui du MoMA que j'avais déjà. Je pensais sortir 15€, j'en ai dépensé 50. Et je me suis coltiné un bouquin de 7 kilos pendant une journée entière d'errance parisienne. Bon j'arrête de râler: la mine d'or est dans ma bibliothèque.


Ma sélection Tim Burton:
Le site officiel de Tim Burton

Un petit dernier pour la route. S'il a le même ton que cette bande-annonce-là, Frankenweenie a aussi de fortes chances de me plaire.

17 juillet 2012

En ce moment je lis...


Tokyo, fin d'un monde T1 , T2 , T3 . Alors que je m'étais juré de ne plus lire des histoires de fin du monde, j'ai acheté le premier tome, séduit par le graphisme et l'étrangeté des premières pages, pensant que j'aurais une belle histoire de voyage dans le temps et d'Apocalypse à me mettre sous la dent.

Et puis patatras, dès le deuxième chapitre, l'absurde pointe. Un scientifique découvre que "la différence entre le nombre d'individus nés dans les temps passés et celui des individus décédés ne correspond pas à la population actuelle" et que "les vivants sont trop nombreux". Donc forcément "un individu sur 10 millions vit au moins 300 ans et pour certains, la longévité pourrait bien atteindre 500 ans".

Tout ceci  est expliqué pendant que l'héroïne, pour des raisons inexplicables*, se déshabille en montrant systématiquement sa petite culotte.

Il n'y a dès qu'une conclusion possible: "les aliens sont parmi nous! (...) Des mutants venus du futur [qui] risquent de prendre les rênes du pays et même de la planète entière!"

Lorsque j'ai acheté les tomes suivants, ne me souvenant plus du titre, j'ai décrit l'histoire au vendeur, en insistant sur le fait que c'était vraisemblablement une parodie. "Aaaaaaaaaaah, noooon! - m'a-t-il soutenu. C'est sérieux. Trèèèèèèèèès sérieux."

Bon, je ne capte pas le sérieux. Ca doit être une question de génération. Toujours est-il que j'ai avalé les trois tomes en me bidonnant de bout en bout. Parce qu'il ne faut pas croire que le n'importe quoi s'arrête en si bon chemin.


* si, elles sont explicables: il faut attirer l'ado pubère, comme c'est expliqué dans Bakuman.

16 juillet 2012

Islande: Kex Hostel

Je ne sais plus où on avait trouvé l'adresse. Je pensais que c'était chez Pénélope, mais j'ai relu ses posts gigantesques en vitesse et je n'ai rien retrouvé. Toujours est-il que c'est au Kex Hostel que nous avons décidé de poser nos valises pour notre séjour en Islande.

Imaginez un immeuble en béton fonctionnel soviétique années '70 pris d'assaut par une bande de hipsters, meublés par de la récup' et décoré par du matériel scolaire des années '50. Trop en chantier pour être qualifié sérieusement d'hôtel. Trop sophistiqué pour une auberge de jeunesse. Le Kex est ce qu'il est et c'est très bien.

Nous y avons passé 4 nuit impeccables. Nous avons profité de ses divans pour les soirées web. Nous avons pris des petits dej' potables et bu d'excellents thés. Nous y avons organisé nos déplacement dans la nature islandaise.

Les plus:
  • l'ambiance auberge de jeunesse pas si bordélique et délabrée que ça. On découvre même qu'ils sont plutôt bien organisés et compétents.
  • le goût pour l'absurde des messages affichés au mur.
  • le confort: oui les salles de bains sont partagées et les chambres sont sans charmes. Mais je me damnerais pour retrouver le plaisir de ces douches à l'eau volcanique, un matelas aussi confortable et une couette aussi chaude.
  • la salle commune, à la fois bar, restaurant, bibliothèque, salon, salle de concert traversée par une flux permanent de hipsters-à-macbook
Les moins:
  • le wifi, annoncé comme disponible dans toutes les chambres et constant. Et bien non. Non seulement il n'était pas disponible de notre côté du bâtiment (ou alors collé contre la porte), mais en plus il décrochait régulièrement. Il a transformé nos lents atterrissages du soir sur internet en expériences frustrantes. Mais, me direz-vous, il suffit de déconnecter. J'ai eu la confirmation que j'étais solidement accro à ma connexion internet. Il faudra que je me soigne.
  • Le concert be bop-electro-experimental qui résonnait dans tout le bâtiment. Je n'ai rien contre le be bop-electro-experimental sauf quand je VEUX DORMIR, BORDEL.
Pour 90€/nuit, on pourrait exiger plus de fini et des chambres plus confortables sans dépendre des parties communes, mais le concept du lieu et l'ambiance compensent largement le manque.

Je vous le recommande donc et j'y retournerai avec plaisir, mais z'ont intérêt à réparer leur wifi.


KEX HOSTEL Skúlagata 28, 101 Reykjavik, Iceland
TEL: + 354 561 60 60 FAX: +354 561 60 61
















15 juillet 2012

Atsudo Kudo dressing for pleasure (NSFW)

Autant le dire tout de suite: j'ignore tout du boulot d'Atsudo Kudo (fetish & fashion designer qui travaille notamment avec Lady Gaga) et ce que j'ai vu sur son site est beaucoup trop tape à l'oeil pour mes goûts personnels.

Je suis tombé sur cette vidéo via Violet Blue et je suis resté scotché. D'abord, le lent balet de préparation de la modèle est fascinant de sensualité; ensuite le commentaire de l'artiste, tout en simplicité, en culture et en hauteur de vue, est particulièrement intéressant.

8 juillet 2012

Petter Hegre à Tokyo (NSFW)

Il n'y a pas si longtemps, lorsque j'administrais Saluuuuut Nounou! (NSFW), Hegre-Art faisait partie de mes sources fréquemment mises à jour mais rarement utilisée. Il produisait rarement ce que je recherchais à l'époque.

Cela dit, j'ai toujours suivi ses photos de loin en attendant une perle comme ce qui suit. 22 minutes d'érotisme avec Tokyo en toile de fond.

Je me demande d'ailleurs si je ne regarde pas la vidéo plus pour la chronologie du voyage au Japon que pour les femmes à poil.

Avous de voir ce qui vous attire le plus.





4 juillet 2012

Comment préparer le riz japonais

Je profite de ma première soirée sushis/makis faits à la maison pour reposter ce célèbre billet de mon ancien blog.

Je viens de finir la cuisson en suivant cette recette extirpée de Une japonaise à Paris : mon riz est magnifique. Je posterai des photos si vous êtes sages.


Pour préparer du riz japonais, ça paraît simple. Il faut du riz et de l'eau. Oui mais attention, pour lui donner sa texture particulière, c'est tout un art. Ceux qui veulent jeter un sachet Oncle Ben's dans l'eau bouillante et regarder en l'air 10 minutes peuvent retourner à leur dinette. Le riz japonais c'est du sérieux.
Or donc...
Pour 4 personnes, prévoyez 50cl de riz japonais (ou "riz à sushis") et 60cl d'eau;  Temps de préparation/cuisson: 80 minutes.

Rincer le riz (15 minutes)
  • Versez le riz dans un saladier et couvrez le d'eau; faites le tourner avec la main 1 minutes; videz l'eau; répétez cette opération 3 fois.
  • Malaxez le riz à sec pendant une minute; recouvrez-le d'eau; faites tourner; videz l'eau; répétez cette opération 3 fois.
  • Comme au début, couvrez le riz d'eau; faites le tourner avec la main 1 minutes; videz l'eau; répétez cette opération 3 fois.
Au fur et à mesure des rinçages, l'eau doit passer d'un blanc laiteux à transparente.

Laisser reposer le riz (30 minutes)
  • Egouttez le riz dans une passoire fine/
  • Placez le riz égoutté dans la casserole et couvrez-le des 60cl d'eau de cuisson.
  • Fermez avec un couvercle; laissez poser 30 minutes.
Cuire le riz (35 minutes)
  • Faites chauffer le mélange de riz et d'eau; lorsque l'eau est frémissante, diminuez le feu au minimum; couvrez et laissez cuire 15 minutes.
  • Coupez le feux et mélangez délicatement en remontant le fond vers le haut.
  • Couvrez d'un linge propre et laissez reposer encore 15 minutes.
Idées de service
  • Blanc, pur, virginal.
  • Couvert d'un jaune d'oeuf et de quelques gouttes de sauce soja.
Attention!
  • Lors du rinçage, tant que l'eau n'est pas transparente, c'est pas bon; recommencez autant de fois que nécessaire.
  • Le riz ne peut en aucun cas coller au fond de la casserole, donc "eau frémissante", "feux minimum", "mélangez délicatement" ne sont pas des coquetteries de langage.
  • Il y a des grumeaux? Béotien! Jette ta préparation et recommence tout scrupuleusement.
  • Le riz doit être gluant sans être compact, il doit tenir ensemble et permettre de lui donner la forme de sushis ou d'onigiris.
  • 45 minutes de la préparation sont destinées au repos du riz: le riz nippon est un sacré flemmard.

2 juillet 2012

En ce moment je lis...



Les contes de l'ère du Cobra : Les amants Celle que j'aime l'a pointé dans sa Pile à Lire en me le recommandant pour ses couleurs. Je n'aurais absolument pas acheté cette BD spontanément. Le graphisme Disney tardif, les couleurs - justement -, le merveilleux, le récit façon 1001 nuits, l'érotisme m'ont grillé le jugement en 3 pages et je me suis laissé séduire comme un ado tombe amoureux d'une strip-teaseuse. L'achat du deuxième tome est prévu. Et les deux resteront dans la bibliothèque comme source d'inspiration.


Front Mission, Tome 2: La représentation de la guerre sur l'Île d'Huffman donne l'occasion au dessinateur de se défoncer dans une orgie de Mechas, de destructions urbaines et de muscles. Soit. Mais la partie analyse, qui m'avait attiré pour le premier tome se réduit à une histoire d'amour entre un soldat blessé et une nymphette. Enfin histoire d'amour, entendons nous... Je n'ai rien contre le sang et les nichons, mais en fermant le bouquin, j'ai eu l'impression d'assister à un prétexte à une succession de coïts musclés et de mutilations au milieu des ruines, sans vraiment de substance.  Oui, j'aime ça. Mais je n'aime pas que ça. Mon intérêt s'émousse. J'accorde à la série encore un tome pour me convaincre.


Thermae Romae, Tome 2 : Le manga le plus drôle de l'univers confirme dans ce deuxième tome tout en prenant un chemin différent. Le comique de situation (un Romain à poil au Japon) est toujours là, mais l'histoire se charge de gravité et de réflexions plus profonde sur le pouvoir et sur la société japonaise. A ne surtout pas sauter: les textes d'explication de l'auteure (Japonaise voyageuse, elle a épousé un Italien rencontré sur un quai de gare à Bruxelles) qui en profite pour raconter sa vie. Notamment son séjour au Japon où elle a servi de guide à sa belle famille italienne: un typhon chaotique d'une violence inouïe même pour les Japonais. 

1 juillet 2012

Inspirations inslandaises

Du 12 au 16 juin, j'étais en Islande. C'était trop court pour ce que je considère comme une de mes destinations préférées avec le Japon.

Quelques jours de plus n'auraient pas manqué: il y avait encore le Prometheus + Game of Thrones tour (les glaciers, les cascades, les champs de lave), les villages "time-capsule" années '70,... Tant de choses à faire pour épuiser mon appareil photo et délier mon poignet pour le dessin. Mais bon: budget serré, congés serrés aussi... Tssssss, il faut vraiment que je revoie mon live design... Une chose est sûre, j'y retournerai.

Je vais détailler mon séjour dans les posts suivants. Voici quelques photos en avant-première.







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